Nous étions prévenus: "ambiance jungle garantie". Nous confirmons… Le temps est pourri, il pleut sur l'Aubrac, mais l'équipe Viafer ne recule devant aucun sacrifice!
Nous nous engageons avec le 4×4 (vaut mieux!) dans le chemin forestier détrempé. Ça descend grave,
3 km ainsi, c'est long… Au détour d'un virage, nous découvrons le panneau de la Via Ferrata. La parking
est un peu plus loin.
Le chemin d'accès n'est guère long: 5 mn dans une épaisse forêt.
Nous suivons un torrent. Soudain, nous nous retrouvons en bordure des
Gorges de la Truyère. Le torrent, lui, s'est transformé en cascade.
La Via débute par un boyau entre deux blocs de rochers, une brève descente et c'est la première passerelle, bien glissante. Nous la passons sur le câble…
Un pont de singe permet de franchir une crevasse. Ensuite, se succèdent des ressauts d'une quinzaine de
mètres chacun que l'on désescalade. Certains sont légèrement déversants, mais le rocher,
bien que mouillé, a un bon "gripp". Tout cela est assez déroutant d'autant plus que nous sommes
toujours dans la forêt. Les passerelles et les ponts de singe se succèdent (7 en tout) de plus en plus longs, nous
balançant d'une rive à l'autre du torrent. Avant la dernière passerelle,
(Passerelle détendue), possibilité d'éviter la partie
D, mais se serai se priver de la vue de la Truyère et ses vasques au fond des Gorges.
Nous traversons notre torrent sur un tronc heureusement strié, sinon c'était la glissade
assurée. Sur l'autre rive, nous sommes au pied du Pilier des Jonquilles,
sorte de grand piton rocheux. Une première paroi, suivie d'un dièdre bien vertical, nous mène à
un deuxième mur légèrement surplombant. Cette partie est assez gazeuse et offre un beau panorama sur les Gorges.
Nous débouchons sur le Belvédère, seul endroit d'après
le panneau, où vous aurez des barrettes sur le portable "au cas où".
L'itinéraire se scinde à nouveau en deux :
À droite, le tracé bleu avec le franchissement de quelques gradins.
À gauche, nous retrouvons une vire et
arrivons au dernier pont de singe, bien détendu celui-là. Pour clore, un mur bien vertical avec un court dièdre
surplombant et nous débouchons sur un balcon d'où le sentier nous ramène au point de départ.
Via originale, par son environnement d'abord, on ne sort quasiment pas de la forêt, par sa façon de la pratiquer
ensuite, la moitié du parcours est en désescalade.
Il y a une échappatoire avant la passerelle : la Gargouille.
Si vous le pouvez,
faites les parcours rouges (D) vous vous priveriez de l'âme de cette Via Ferrata.
Via Ferrata effectuée Mi-Août 2006 – Dernière mise à jour: 31/07/10
Par ces publications, nous n'engageons aucune responsabilité et vous laissons seul(e)s juges de vos capacités et choix de parcours.